10 décembre, une date qui peut sembler ordinaire pour beaucoup de personnes. Mais pour les défenseurs des droits humains, c’est plus qu’un évènement. C’est dans le cadre de la célébration mondiale de cette journée et de celle de la campagne Ecrire pour les droits que mène Amnesty International depuis une vingtaine d’années, que les militants de la section togolaise se sont réunis pour mettre de la lumière sur la vie des personnes qui risquent de sombrer davantage dans le chaos et l’oubli si rien n’est fait.
Ce sont des personnes qui, en voulant revendiquer simplement leurs droits, se sont retrouvés dans les ténèbres des personnes qui sont censées protéger les droits humains. Mais la mobilisation des personnes ordinaires à travers le monde permet aux défenseurs des droits humains de garder le cap et de ne pas craquer ou de ne pas sombrer comme le déclarait. C’est ce que déclarait Jani Silva:
« Je suis tellement reconnaissante pour les lettres. Du fond du cœur, je peux dire que cette campagne m’a permis de rester en vie. C’est ce qui les a empêchés de me tuer, parce qu’ils savent que vous êtes là.»
Cette année encore, Amnesty International Togo continue de mobiliser ses militants pour montrer aux gouvernants à travers le monde que nous serons toujours debout tant que les droits de l’homme ne seront pas une réalité dans le monde.
« Se mobiliser pour les droits humains est devenu pour moi un impératif parce que j’ai imaginé un peu la souffrance de la famille de Ciham Ali, l’Erythréenne enlevée depuis neuf et dont la famille n’a aucune nouvelle. Je ne peux que soutenir cette campagne », a laissé entendre une militante présente pour l’action.
La campagne continue sur le site www.marathon.amnestytogo.org .