En tant que jeunes et activistes des droits humains, il est important de connaître quelques notions qui font référence au domaine. Ainsi, arriver à faire la différence entre “violations de droits humains” et “abus de droits” dans un premier temps; et connaître les mécanismes de protections des droits humains au niveau national comme international dans un second temps s’avèrent être le point de départ.
Les sessions de la troisième journée d’Amnesty Youth Squad Meet ont permis aux participants non seulement de s’informer sur les voix à emprunter quand il s’agit de protéger les droits humains mais aussi de faire la nuance entre les termes “abus” et “violation”.
D’après le Haut Commissariat des droits de l’Hommes des nations, tous les États ont ratifié au moins un des neuf principaux traités relatifs aux droits de l’homme et au moins un des neuf protocoles facultatifs. Au total, 80 % des États ont ratifié quatre instruments ou plus. Cela signifie que les États ont l’obligation et le devoir de respecter, protéger et mettre en œuvre les droits de l’homme en vertu du droit international.
- L’obligation de respecter signifie que les États doivent s’abstenir de s’ingérer dans l’exercice des droits de l’homme ou de restreindre ces derniers.
- L’obligation de protéger exige des États qu’ils protègent les personnes ou groupes de personnes contre les violations des droits de l’homme.
- L’obligation de mettre en œuvre signifie que les États doivent prendre des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits de l’homme.
MÉCANISME DE PROTECTION DES DROITS HUMAINS
En cas de manquement d’un Etat à respecter ses engagements, les citoyens ont la possibilité d’activer un certain nombre de mécanismes que ce soient nationaux ou internationaux. On peut citer entre autres : les cours et les tribunaux, le médiateur de la république, la CNDH, les rapporteurs spéciaux, etc .
Outre les mécanismes de protection, les citoyens peuvent se servir de la masse pour alerter sur les violations de droits humains supposées ou réelles. C’est en cela que les campagnes digitales sont un atout pour les activistes.
COMMENT MENER UNE CAMPAGNE DIGITALE
Il faut rappeler que de nos jours, on ne peut plus partager de communautés sans faire mention à celle présente sur internet (communauté virtuelle). Et cette dernière étant facile d’accès, avec des moyens, des outils, et des stratégies permet de toucher beaucoup de personnes dans un bref délai. Mais une chose est aussi de savoir comment s’y prendre.
«Aujourd’hui je sais non seulement que je dois soigner mon images sur internet mais aussi quel réseau social utiliser et comment s’y prendre par rapport à mon projet afin de toucher ma cible» a laissé entendre une participante.