Amnesty Youth Squad Meet : Avoir un projet, c’est la base… le défendre comme un pro, c’est de l’art !

Plus qu’une simple journée marathon, les lauréats du programme Amnesty Youth Squad (AYS) 2024 ont été appelés à présenter et défendre leurs projets devant un jury.

Dans la quête de financement, savoir exposer clairement son projet et en démontrer la pertinence face à un bailleur est souvent le plus grand défi pour tout porteur de projet. Les participants du AYS Meet 2024 se sont livrés à cet exercice délicat lors de la troisième journée.

Face à un jury composé de trois membres, dont chacun sera chargé de suivre un groupe de lauréats pendant la phase d’exécution de leur projet, ces jeunes ont brillamment défendu leurs idées. Ils ont non seulement mis en lumière les problèmes et les solutions apportées par leurs projets, mais ont aussi souligné l’importance de leur réalisation, sans oublier de détailler le déroulement des activités prévues.

©Amnesty Togo

Cette activité m’a permis non seulement de m’exprimer, mais surtout de démontrer l’importance de mon projet aux organisateurs. Je suis convaincu que les amendements qu’ils ont proposés ont déjà commencé à apporter des changements positifs, tant sur moi que sur mon projet

Roger BAGOUDJARE, un lauréat

L’un des moments marquants de la troisième journée du AYS Meet 2024 est le témoignage de M. Gado BEMAH, entrepreneur et défenseur de l’environnement. Fort de plusieurs distinctions nationales et internationales, son parcours en tant qu’entrepreneur dans le secteur environnemental a captivé l’audience. Les lauréats ont eu la chance de discuter avec cette figure togolaise qui a réussi grâce à son activisme pour l’environnement. Ses conseils ont servi également de sensibilisations à des gestes simples mais efficaces, tels que le tri des déchets, pour réduire leur empreinte écologique.

© Amnesty Togo

Le parcours de M. Gado BEMAH m’a profondément touchée. En matière d’entrepreneuriat et de leadership, il est essentiel de comprendre que les défis sont inévitables. Face aux difficultés, il ne faut pas abandonner, mais se donner une raison de continuer à avancer

Lycovine Akossiwa ZADJIE, une lauréate

Grâce aux activités de cette troisième journée, les lauréats ont désormais leurs projets prêts à 50 %, et les deux jours restants leur permettront d’élever la barre à au moins 90 % avant la fin du Meet.
Ces projets, une fois peaufiné, entreront dans leur phase d’exécution avec les appuis techniques et/ou financier d’Amnesty International.