« Si nous sommes réunis aujourd’hui c’est pour rendre hommage à ceux qui ont vécu l’inimaginable (aventure) et pour prendre position contre l’indicible. Il y a bien longtemps qu’une telle journée, destinée à rendre hommage et à apporter un soutien à tous ceux qui ont connu la torture et y ont survécu à travers le monde, aurait dû voir le jour. » Citation d’un ancien secrétaire général des nations unies.
La torture a été définie à l’article 1 de la convention des nations unies contre la torture, comme un acte par lequel une douleur aiguë, physique ou mentale est infligée à une personne par un agent de la fonction publique ou tout autre personne agissant dans son compte afin d’obtenir de la victime des aveux ou renseignements.
En effet aucune cause, aucune raison ne peut justifier le recours à la torture, c’est une interdiction qui s’impose en toutes circonstances, sans aucune exception et ne peut en aucun cas être suspendue en temps de guerre ou de danger public exceptionnel. Elle s’applique à tous les Etats, qu’ils soient ou non parties aux traités internationaux formulant l’interdiction.
Ainsi, en prélude à la célébration de cette journée, une vingtaine de membres féminins de la cellule genre d’Amnesty International Togo se sont réunis au siège à pour un atelier de formation sur la thématique « combattre la torture, aujourd’hui !» ce samedi 22 juin 2019. Riche en moments forts, la rencontre a été marquée par la cérémonie de présentation officielle des coordonnatrices genre et du coordonnateur Jeune ainsi que par la présentation de communication du jour.
Sous la modération de la Chargée des campagnes et du militantisme Madame Prisca Ahialegbedzi représentant le Directeur de la section, la cérémonie de présentation été l’occasion pour Mademoiselle Florence Toyi, de passer officiellement le témoin aux nouvelles coordinatrices genre mesdemoiselles Christine Anika et Maryama ISMAILA.
Monsieur Roger Klomegah, nouveau coordonnateur Jeune, invité à l’atelier a également été présenté aux participantes. Ils ont pris la parole à tour de rôle pour exprimer leur engagement à la défense et à la promotion de la cause féminine et encourager les membres féminins à être mobilisées à leur côté pour porter haut la flamme des droits humains.
La communication, co-animée par mesdemoiselles Florence Toyi et Christine Anika, a permis aux participantes de percevoir la continuité de la collaboration entre les sortantes et les nouvelles. Elles ont en outre affirmé à l’issue des travaux s’être approprié les fondamentaux de la torture et être suffisamment outillées pour continuer à travailler à l’éradication de la torture. Après cette formation, a suivi un cas pratique sur la prévention de la torture à travers un jeu de rôle. Les participantes par un exercice se sont mises dans la peau d’une victime de torture pour expérimenter les ressentis des victimes afin de mieux les soutenir.
Des actions photos et signatures d’une pétition sur le cas de torture au Cameroun ont mis fin à l’atelier dans une ambiance festive et conviviale.
« Soyons une source d’espérance et une lueur d’espoir pour les sans voix et les opprimées de la Torture. »