Notre jeunesse à plus que jamais besoin d’être conscientisée et outillée à une époque où la diffusion de fausses informations et l’atteinte au droit à la vie privée sont monnaie courante sur les réseaux sociaux.
C’est dans cette perspective que le club scolaire des droits de l’homme du collège Saint Albert le Grand d’Atakpamé a initié avec le concours des membres du PGL Eleanor Roosevelt de Hiheatro un projet intitulé : Les droits humains à l’ère du digital. Notons que cette activité a été réalisée dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits humains
Les activités avaient été exécutées en deux étapes. En prélude au 10 décembre, l’équipe de coordination du projet composée notamment de M. Samuel ANAHLUI et Arnaud HANYABOE assistés des membres du club avaient présenté au mât le lundi 9 décembre le projet aux élèves et au corps enseignant du Collège. Ils ont également annoncé la journée du 10 décembre et fait une brève présentation du mouvement Amnesty tout en invitant les jeunes à une adhésion massive après leur avoir expliqué le bien fondé de leur activisme pour les droits humains.
L’ équipe de projet a offert à l’établissement représenté ce jour par son censeur M. KOMBATE et l’encadreur du club M. EZI des gadgets symboliques du mouvement.
Le 10 décembre, Journée Internationale des droits de l’Homme, 40 élèves dont 20 filles et 20 garçons issus des classes du lycée ont eu droit à un renforcement de capacités sur diverses thématiques comme comprendre les droits humains et mieux connaître Amnesty International, présenté par M. Odile éducatrice aux droits humains, Comment gérer les Fake news et protéger le droit à la vie privée sur les réseaux sociaux animé par M. Arnaud HANYABOE, éducateur spécialisé et enfin un aperçu du logiciel CANVA présenté par M. Hervé AGBEMAZI, Community Manager
Des débats intéressants ont été engagés entre les participants et les formateurs prouvant l’intérêt porté par les jeunes aux sujets abordés. L’évaluation des objectifs de la formation fut très satisfaisante car les élèves ont compris qu’ils doivent développer une culture numérique saine et responsable pour garantir à eux mêmes et aux autres une pleine jouissance de leurs droits humains.
Le respect de la dignité humaine passe aussi par mon utilisation responsable et rationnelle des réseaux sociaux.