Après son passage à l’Examen Périodique Universel (EPU) en Octobre 2011 et en Octobre 2016, le Togo a été examiné, pour une troisième fois, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme, par ses pairs, ce lundi 24 Janvier 2022 sur la situation des droits de l’homme sur son territoire.
L’EPU constitue un mécanisme unique établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il a pour objectif d’améliorer la situation des droits de l’homme dans chacun des 193 États membres des Nations Unies : d’une part en offrant l’opportunité à chaque Etat de présenter les mesures qu’il a pris pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et d’autre part en rappelant aux Etats leurs responsabilités de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits et libertés fondamentaux.
Initialement prévu pour novembre 2021 et reporté en raison de la pandémie à coronavirus, l’examen du Togo s’inscrit dans la 40ème session qui marque la fin du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU).
Outre la déclaration liminaire sur l’état des droits humains faite par le Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la république, Monsieur Christian TRIMUA, la délégation conduite par ce dernier, s’est prononcée sur des thématiques transversales telles que la liberté d’association et de réunion, la liberté d’expression et d’opinion, les conditions de détention et la torture dans les lieux de détention, aux droits des détenus, aux droits de la femme et à ceux de l’enfant, aux droits à la nationalité, à l’orientation sexuelle, à la Commission nationale des droits de l’Homme( CNDH), au droit à la santé, au droit à l’éducation, à la protection des défenseurs des droits de l’homme, etc.
A la suite de cet examen, conformément au calendrier, la partie recommandation sera adoptée le vendredi le 28 janvier. Le rapport complet y compris la partie résumée sera distribué par courriel le vendredi 11 Février 2022.