Mercredi dernier, le 07 février 2024, a été marqué par un événement significatif à Tsévié, alors que les membres du groupe local (GL) Action Urgente se sont joints aux élèves du club scolaire ISSET pour commémorer la Journée Mondiale de Lutte contre la Mutilation Génitale Féminine. Cette journée a été l’occasion d’un dialogue profond et instructif sur un sujet crucial, accompagné d’un débat sur l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).
L’événement, initié par le GL Action Urgente d’Amnesty International Togo, a débuté par des présentations éclairantes sur les implications de la mutilation génitale et son impact sur les droits humains. Les intervenants ont partagé des histoires poignantes et des données alarmantes pour sensibiliser davantage sur cette pratique néfaste et violente.
Le point culminant de la journée a été le débat animé sur l’article 3 de la DUDH, qui proclame que “tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne”. Les participants ont analysé en profondeur cette déclaration fondamentale, discutant de son application dans le contexte de la lutte contre la mutilation génitale et d’autres violations des droits humains.
Les élèves du club d’Amnesty International Togo de l’ISSET ont apporté une contribution précieuse à la discussion, exprimant leurs préoccupations et leurs idées sur la protection des droits fondamentaux pour tous, sans distinction. Leur engagement et leur volonté d’apprendre ont été une source d’inspiration pour tous les participants. En fin de compte, cet événement a été bien plus qu’une simple commémoration.
C’était une rencontre qui a favorisé la compréhension mutuelle, l’éducation et l’action collective en faveur des droits humains. Ensemble, ils ont démontré que la solidarité et la volonté de changer les choses peuvent faire une réelle différence dans la promotion d’un monde plus juste et plus équitable pour tous.
Rappelons qu’Amnesty International Togo est présent dans près de cent (100) établissements scolaires au Togo dans le cadre de son programme Ecole amie des droits humains. Ce programme permet d’outiller et de renforcer les capacités des membres des clubs scolaires sur la question des droits de l’homme.