« Les temps où les femmes et les jeunes étaient exclus des actions publiques sont révolus ! Vous devez vous activer à pleinement prendre part au processus de développement de notre communauté, de notre pays et du continent africain de manière générale. » C’est sur cet appel que le ton a été donné pour la série de formations sur le droit à la participation à l’endroit des jeunes et filles dans les préfectures des Lacs et Bas-mono à partir de ce 16 septembre 2022.
Prévues en quatre (4) phases, les formations visent d’une part à renforcer les capacités des jeunes sur les questions de participation à la gouvernance locale dans leurs communautés et d’autre part à outiller ces jeunes, surtout les filles à se servir des TIC comme outils de participation et de plaidoyer dans leurs communautés.
Le droit à la participation est un droit humain comme le droit à la liberté d’expression, le droit à la vie, etc. Il faut que nous le sachions pour pouvoir le réclamer ou en jouir. Et c’est pour ça que nous sommes avec les jeunes et filles de nos communes pour non seulement en parler, mais aussi partager avec eux les outils et canaux qu’ils peuvent utiliser pour faire entendre leurs voix dans les politiques publiques locales.
Aimé ADI, Directeur AI Togo
Ces formations qui vont renforcer le leadership des jeunes filles activistes à agir en tant qu’acteurs de changement dans leurs communautés locales et à contribuer d’une manière efficace à atténuer les causes profondes de leur marginalisation dans leur ville s’inscrivent dans le cadre du « Projet de soutien à la participation et au dialogue des jeunes filles pour le développement local au Centre et au Sud Est du Togo ». Ce projet initié par Amnesty international Togo et soutenu par le Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL) sera exécuté dans les préfectures des Lacs, Bas-Mono, Tchamba et Tchaoudjo.