Des agressions sexuelles au viol, des mutilations génitales aux mariages précoces et forcés, les questions liées aux droits sexuels et reproductifs deviennent de plus en plus récurrentes dans notre société. Ayant une place importante dans l’épanouissement de l’humain et la jouissance des autres droits, leur recrudescence semble être de bon droit.
Dans une société, controversée entre tradition et ignorance, la survie desdits droits risque d’être prise en étau si ce n’est pas encore le cas.
Il convient donc de revenir, de temps à autre, dépoussiérer la matière.
C’est dans cette optique que s’est tenue jeudi 23 Mai 2019, une causerie-débat à Agoè-Assiyéyé sous la coordination de Mme Florence TOYI et Mlle ISMAILA dans le cadre de la sensibilisation du groupement des « femmes PRUNELLE » sur le thème : LES VIOLENCES CONJUGALES.
Initié par Amnesty International Section Togo pour contribuer au développement de la cellule genre et apporter des éclaircissements, cette causerie-débat a permis d’éveiller la conscience des femmes qui subissent de différentes formes de violences dans le milieu conjugal et/ou extra conjugal.
Outre le partage des connaissances en matière de droits sexuels et reproductifs, ce thème a suscité une envie beaucoup plus poussée, auprès des femmes, de maîtriser leur droit en matière de sexualité et a engendré beaucoup d’interventions. Des informations sur les institutions adéquates pour traiter des cas de viol ont clôturé la causerie.
La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain et il faut, de manière continuelle, œuvrer en ce sens.