A l’issu du « Projet de soutien à la participation et de dialogue des jeunes filles au développement local au Centre et au Sud Est du Togo », les jeunes filles pont pris l’initiative d’interpeler les élus locaux sur les mécanismes mis en place par les communes pour favoriser l’implication des jeunes filles au développement de leur ville. C’est dans ce sens que les jeunes et filles de la commune de Tchaoudjo1 ont rencontré Monsieur TCHEDRE Souleymane, troisième adjoint au maire de ladite commune le 8 décembre dernier dans la salle de délibération de la commune.
Les échanges entre la commune Tchaoudjo 1 et les jeunes ont porté sur la place des jeunes et des filles au sein de la communauté et les actions engagées dans le sens de leur prise en compte dans la gouvernance.
« Les actions de la commune sont fondées sur le plan de développement communal. Nous avons déjà adopté ce plan et c’est en attente de validation par les autorités centrales. Je puis vous rassurer qu’il y a 4 axes dans ce plan dont un sur le social. Il y a des actions par rapport à l’éducation, la formation des jeunes et des filles, des actions de sensibilisation au niveau des marchés pour toucher beaucoup de filles et femmes sur les sujets qui les préoccupent surtout les questions de santé sexuelle et de reproduction des filles »
Troisième adjoint au maire de la commune de Tchaoudjo 1
Les illustrations ont touché les questions environnementales, les cadres des jeunes etc. Quant à la préoccupation concernant la participation des filles et femmes à la prise de décision, l’adjoint au maire a regretté qu’il n’y a que 2 femmes sur les 19 conseillers municipaux qu’ils sont tout en rassurant les jeunes que la mairie a institué un prix de l’excellence des filles dans la commune : l’idée est de motiver et susciter le dynamisme chez les filles pour cette nouvelle génération soit plus engagée et ait suffisamment confiance en elle pour les affaires publiques.
Les jeunes ont félicité la mairie pour l’effectivité du bureau du citoyen et la présence de la commune sur les réseaux sociaux pour les informer. Ils se sont engagés à partager ces informations auprès de leurs pairs et ont suggéré si possible que le bureau du citoyen ait un numéro vert pour faciliter la contribution des populations à la gouvernance.
Cette démarche de rencontre et de discussion a été appréciée de part et d’autre part les deux parties.