Amnesty International Togo continue son projet de “Renforcement de la participation des jeunes et filles au développement local” dans les communes de Bas-Mono, Lacs, Tchamba et Tchaoudjo.
Le projet vise à promouvoir le droit fondamental à la participation des jeunes et des filles dans la gouvernance de leurs communautés locales. Suite à des constats inquiétants sur leur faible représentation dans les conseils municipaux et leur accès limité aux mécanismes de participation, il est temps d’agir pour renforcer leur rôle en tant qu’acteurs de changement au sein de leurs communautés.
Dans le cadre de cette initiative, Amnesty International Togo organise des dialogues communautaires dans les communes cibles. Ces échanges permettront d’aborder les facteurs qui influencent la participation des jeunes et des filles, qu’ils soient socio-économiques, culturels ou sociaux. Les rôles des autorités locales et de la société civile seront également discutés, afin d’identifier les actions à entreprendre pour favoriser une gouvernance locale plus inclusive.
Les discussions aborderont également les intérêts communautaires et l’engagement des jeunes, ainsi que les politiques et lois en faveur de leur participation. Ce dialogue ouvert et inclusif permettra de comprendre les préoccupations et les aspirations des jeunes et des filles, afin de mieux prendre en compte leurs besoins dans les politiques communales.
« Nous croyons en l’importance de donner une voix aux jeunes et aux filles pour qu’ils puissent contribuer activement au développement local. En renforçant leur leadership et en favorisant la confiance avec les acteurs et élus locaux, nous espérons créer un réseau solide et engagé pour une gouvernance locale participative et durable. » a déclaré Aimé ADI à l’occasion de ce dialogue.
Amnesty International Togo appelle les autorités locales, la société civile et tous les acteurs concernés à soutenir et à promouvoir la participation des jeunes et des filles dans les affaires locales. « En donnant à la jeunesse togolaise les outils et les espaces nécessaires pour s’exprimer, nous contribuerons ensemble à bâtir un avenir plus inclusif et prospère pour tous. Cela est d’autant plus urgent dans le contexte sécuritaire que nous connaissons au risque de laisser des personnes malveillantes récupérer et instrumentaliser nos jeunes contre nous. » a conclu le Directeur.